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Changer de traitement ?

Mis à jour le 02/09/2020 | Publié le 14/02/2018

Bonne nouvelle, ou mauvaise nouvelle ?

En général, une proposition de changement de traitement est une bonne nouvelle. Cela veut dire qu’on peut le simplifier (en prenant moins de cachets, par exemple, ou en diminuant le nombre de prises quotidiennes), ou que des médicaments plus puissants et mieux tolérés sont désormais disponibles.

Evidemment, l’échappement thérapeutique peut être une raison pour changer le traitement, et c’est une mauvaise nouvelle (même si le fait de changer le traitement signifie qu’il y a des réponses à cet échappement).

Dans l’état actuel des choses, le changement de traitement concerne quasiment tout le monde, à un moment ou à un autre. A cause de l’évolution des molécules, parce qu’aucun traitement ne va rester efficace éternellement, parce que les besoins évoluent et qu’il faut parfois adapter le traitement à des changements dans la vie.

Et le changement de traitement est toujours un événement. Le bon côté, c’est que les nouveaux médicaments sont censés être plus efficaces, ou plus faciles à prendre, ou les deux à la fois (c’est le plus souvent le cas). Le mauvais côté, c’est qu’on s’était habitué à un traitement et que, là, on ne sait pas comment on va réagir.

Disons-nous que, lors d’un changement de traitement, il faut se comporter comme lorsqu’on prend un traitement pour la première fois : être à l’écoute de ce qui se passe, des difficultés éventuelles, des bénéfices aussi, et négocier avec le médecin en fonction de ce qu’on observe. C’est le meilleur moyen de garantir l’efficacité et la tolérance de ces nouveaux médicaments… et de repousser le prochain changement de traitement.