Le sexe quand même
Certain-e-s voient à travers les rencontres sexuelles le moyen de se vivre comme avant, avant la séropositivité. Se prouver qu’on plait encore, s’autoriser au plaisir de la séduction, du sexe.
D’autres se renferment, n’osent plus, s’interdisent de fréquenter les lieux où ils allaient avant, pensent qu’il sera impossible désormais de faire des rencontres.
Oui, ça continue
Est-ce tout à fait comme avant l’annonce de la séropositivité, avant les traitements ? Pas si simple de reprendre la route du sexe après avoir appris sa séropositivité. La peur de contaminer – puisque j’ai moi-même été contaminé-e – peut prendre plus de place que le désir, l’inhibition s’installer et le sexe être relégué au rang des anciennes activités.
Il va falloir prendre le temps de s’adapter. Parce que oui, pour certain-e-s il va falloir s’adapter. Le sexe va de pair avec une réflexion sur le sexe : je fais ou je ne fais pas ? J’ai envie mais je ne sais pas si je peux ? Je lui dis ou pas ? Aurais-je une charge virale indétectable qui me permettra de ne plus contaminer des partenaires ? Faudra-t-il ou non mettre une capote ?!
Renouer avec sa sexualité
Certain-e-s décrivent un enrichissement de leur sexualité après cette période d’incertitude. Mais il peut arriver que l’inhibition s’installe, que le désir soit absent.
Pour parler de tout cela, vous pouvez parfois trouver auprès de votre médecin une écoute attentive, ou consulter un-e sexologue (dans une consultation VIH par exemple).
Vous pouvez aussi contacter Sida Info Plus au 0 800 840 800 afin de faire un point sur votre situation actuelle et future (appel anonyme et gratuit depuis la France).
Éventuellement un accompagnement avec un-e même écoutant-e pourra vous être proposé pour un ou plusieurs rendez-vous téléphoniques.
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