Je peux plus, j’y arrive plus
Troubles de l’excitation, du désir et du plaisir peuvent apparaître : sécheresses vaginales (ne pas « mouiller » assez), troubles de l’érection (« bander mou »), moins d’envie, etc. Le sexe repose à la fois sur du physiologique et du psychologique.
La séropositivité joue-t-elle sur la capacité sexuelle ? Et si c’étaient les traitements ? Certains ARV peuvent avoir des effets indésirables gênants, qu’il ne faut pas hésiter à évoquer avec son médecin.
Si le VIH lui-même n’a pas toujours un impact sur la sexualité, se savoir séropositif-ve peut en avoir un. La peur de contaminer son/sa/ses partenaire-s peut être inhibitrice. On peut, consciemment ou non, s’infliger une « pénitence » pour s’être contaminé-e et ne plus s’autoriser le sexe comme plaisir. On peut se sentir moins attirant-e, avoir l’impression d’imposer des risques à son/sa partenaire.
Parfois certaines difficultés existaient déjà et elles se trouvent accentuées par la séropositivité. Des phénomènes non liés au VIH, comme l’âge ou le surmenage, peuvent réduire la capacité sexuelle des séropos comme des séronégatifs-ves.
Alors pourquoi ne pas prendre le temps de démêler les fils, en s’appuyant sur un-e professionnel-le (sexologue par exemple), pour réussir à retrouver une sexualité satisfaisante ?
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