Slam, chemsex ne sont pas sans risque
Depuis quelques années, la pratique du chemsex et du slam s’est développée, en particulier dans la communauté homosexuelle.
Chemsex vient des termes anglais « chemicals » (produits de synthèse utilisés comme drogue) et de « sex ».
Le slam, qui signifie « claquer », consiste à s’injecter par voie intraveineuse des produits de type psychostimulant (méphédrone et dérivés).
Ces drogues sont utilisées dans un contexte sexuel.
Le slam et les plans « chems » ne sont pas sans risque. Ils peuvent entraîner des risques de contamination par le VIH, le VHC, le VHB.
Des conséquences psychosociales liées à une addiction rapide ont aussi été notifiées.
Enfin des décès par overdoses, ou des suicides lors des accès paranoïaques qui accompagnent les « descentes », peuvent survenir.
Ce triple constat a conduit les associations de lutte contre le VIH/sida et les professionnels de santé à proposer des numéros de téléphones et des adresses pour les personnes souhaitant une aide.
Contacter aussi Drogues Info Service au 0 800 23 13 13 de 8 h à 2 h 7/7
Sources :
Chemsex : Aides met en place un numéro d’urgence (juin 2017)
Chemsex – Livret d’information pour les professionnel[le]s et les intervenant[e]s de santé (RESPADD -Septembre 2016)
Enquête sur la pratique du SLAM en France (AIDES 2013)