Lecture : 2 minutes

Slam, chemsex ne sont pas sans risque

Mis à jour le 15/02/2023 | Publié le 25/07/2019

Depuis quelques années, la pratique du chemsex et du slam s’est développée, en particulier dans la communauté homosexuelle.

Chemsex vient des termes anglais « chemicals » (produits de synthèse utilisés comme drogue) et de « sex ».

Le slam, qui signifie « claquer », consiste à s’injecter par voie intraveineuse des produits de type psychostimulant (méphédrone et dérivés).

Ces drogues sont utilisées dans un contexte sexuel.

Le slam et les plans « chems » ne sont pas sans risque. Ils peuvent entraîner des risques de contamination par le VIH, le VHC, le VHB.

Des conséquences psychosociales liées à une addiction rapide ont aussi été notifiées.

Enfin des décès par overdoses, ou des suicides lors des accès paranoïaques qui accompagnent les « descentes », peuvent survenir.

Ce triple constat a conduit les associations de lutte contre le VIH/sida et les professionnels de santé à proposer des numéros de téléphones et des adresses pour les personnes souhaitant une aide.