Un enfant naturellement ou avec AMP ?
On sait maintenant qu’il n’y a pas de transmission du VIH au sein de couples ayant des rapports sans préservatif quand la charge virale est indétectable (moins de 50 copies/ml) depuis plus de 6 mois et qu’aucun des deux partenaires n’a d’infection génitale.
En conséquence, la procréation naturelle bien accompagnée, avec le TasP , est désormais considérée comme la première option.
La procréation médicalement assistée (PMA), ou assistance médicale à la procréation (AMP), représente l’ensemble des techniques médicales et biologiques de manipulation des gamètes (spermatozoïdes et ovocytes) chez les couples inféconds, afin d’aboutir à une grossesse.
Aujourd’hui, l’AMP a pour principale indication de traiter une infertilité, indépendamment du fait que l’homme, la femme ou les deux soient porteurs du VIH et/ou des virus des hépatites B ou C.
Si la femme a moins de 35 ans, on envisage un bilan de stérilité après 1 an de tentatives infructueuses.
S’il existe des antécédents d’hypofertilité, ou si la femme a plus de 38 ans, un bilan de fertilité est recommandé d’emblée.
Source : Prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH ; Désir d’enfant et grossesse (mai 2018)