Les risques de transmission à l’enfant
Si le père est séropositif
La transmission du VIH au nouveau-né ne peut pas se faire si la mère n’a pas elle-même le VIH.
Dans le cas où un homme séropositif fait un enfant avec une femme séronégative, l’enfant ne sera pas donc contaminé directement.
Si la mère est séropositive
En France dans la majorité des situations, il n’y pas de transmission lorsque la mère est suivie et sous traitement efficace. Lorsque ça n’est pas le cas, la réduction de la charge virale de la mère pendant la grossesse est primordiale. Le concept fondamental est d’utiliser un traitement antirétroviral dans tous les cas avec pour objectif l’obtention d’une charge virale indétectable (<50 copies/ml). C’est le plus important des trois volets de prévention de la transmission, qui se déclinent pendant la grossesse, pendant l’accouchement (période d’exposition la plus importante du fœtus au VIH) et chez le nouveau-né.
Lorsqu’une charge virale indétectable est obtenue pendant toute la grossesse, il suffit de mettre en œuvre des mesures de prévention simples à l’accouchement et chez le nouveau-né.
En revanche, lorsque la réplication virale est peu ou mal contrôlée pendant la grossesse, il est nécessaire de renforcer les mesures de prévention à l’accouchement et chez le nouveau-né :
- perfusion de zidovudine (AZT) pendant l’accouchement
- césarienne à discuter au cas par cas.
L’allaitement reste contre-indiqué, y compris en France métropolitaine, même si les recommandations sur l’allaitement sont modifiées dans certains pays.
La recommandation est de proposer à toute femme vivant avec le VIH un traitement au long cours, débuté le plus tôt possible et poursuivi après l’accouchement.
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