Sida : une guérison surprise
Le « patient de Genève » : de l’espoir malgré tout
Le sida est toujours présent
Le 1er décembre reste une journée de mobilisation contre l’infection à VIH/sida malgré une certaine baisse d’intérêt pour le sujet. Cependant, en France, le nombre de personnes ayant découvert leur séropositivité reste malheureusement assez stable : entre 4 200 et 5 700, selon les chiffres communiqués par Santé publique France . L’infection est donc loin d’être totalement maîtrisée et le sida existe toujours.
Cependant, les traitements permettent aujourd’hui de réduire au maximum la charge virale et donc d’empêcher la transmission du VIH : c’est ce qu’on appelle le TasP. Cette réalité pleine d’espérance pour tous les séropositifs et leurs proches ne doit pas masquer le chemin semé d’embûches parcouru par tant de personnes vivant avec le VIH.
Romuald : une guérison exceptionnelle
Plus connu comme le patient de Genève , Romuald a été contaminé à 17 ans, à la fin des années 80, donc à une époque où l’infection à VIH/sida n’était pas prise en charge comme maintenant et où les traitements étaient extrêmement lourds. A une époque pas si révolue où parler de sa séropositivité, c’était voir tous ses proches s’enfuir et ses amis mourir.
Comme d’autres patients guéris, Romuald a eu une leucémie, une maladie très grave qui l’a conduit à recevoir une greffe de moelle osseuse. Sauf que pour Romuald, contrairement aux autres patients guéris, la greffe n’a pas pris. Mais c’est à ce moment-là que, avec l’équipe qui le suit, il arrête progressivement puis définitivement son traitement contre le VIH. Depuis, plus de trace du virus qui reste indétectable.
Cette histoire assez extraordinaire sur le plan médical est arrivée à un homme qui la raconte avec autant de modestie que d’humour. Ecoutez-le dans l’interview qu’il a accordée à Sonia Devillers sur Radio France : L’invité de 7h50 .
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