
SIDA : encore une « guérison » ?
Le rôle clé de la greffe osseuse
Un 7ème cas de guérison
Ce n’est pas la première fois qu’on entend parler de patients qui ont guéri du sida. En 2021, l’organisme d’une femme argentine ne présentait plus de trace du virus probablement grâce à un marqueur génétique.
En février 2023, un nouveau cas de guérison suite à une greffe de moelle osseuse permettait au « patient de Düsseldorf » d’être considéré comme guéri.
En juillet 2023, un nouveau patient receveur d’une greffe de cellules souches dans le cadre d’une leucémie était en rémission, ce qui ne correspond pas totalement à ce qu’on appelle « guérison » dans le langage commun. Ce patient était appelé « patient de Genève » parce qu’il était suivi aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).
Les patients de Berlin
En 2008, le « patient de Berlin » était le premier homme à être considéré comme guéri de l’infection à VIH, c’est-à-dire à ne plus montré de signe d’infection de manière durable.
Aujourd’hui, juste avant que ne démarre à Munich la grande conférence internationale sur le VIH/sida, l’AIDS2024 un septième cas de guérison probable est publié, à nouveau à Berlin et toujours dans le cadre d’une greffe osseuse pour soigner une leucémie.
Ces cas exceptionnels interviennent dans des situations peu courantes, chez des patients séropositifs au VIH et atteints de leucémie. On ne peut donc absolument pas en déduire qu’il faudrait généraliser la greffe osseuse à toutes les personnes vivant avec le VIH, d’autant que cette intervention ne garantit pas la guérison ou la maîtrise durable du virus. Ces techniques s’avèrent toutefois prometteuses et porteuses d’espoir.
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