Est-ce que je dois aller voir un psy ?
Aujourd’hui encore découvrir sa séropositivité peut être très perturbant.
Certaines personnes s’attendent au diagnostic de séropositivité parce qu’elles ont conscience d’avoir été exposé-es à un risque à un moment donné. Pour d’autres, cette annonce est totalement inattendue. Beaucoup sont dans un état de sidération ou d’effondrement. A ce moment-là, elles peuvent avoir du mal à réfléchir à ce qu’il leur arrive. Il est alors important de créer un espace d’information et de réflexion afin d’assimiler cette nouvelle vie avec le VIH.
Vous pouvez déjà appeler Sida Info Plus au 0 800 840 800 (appel anonyme et gratuit) pour échanger avec un-e écoutant-e. Vous aurez la possibilité de parler de ce qui vous arrive et de poser toutes les questions sur votre vie, votre sexualité, votre vie affective, les traitements que vous avez ou aurez, ainsi que les effets indésirables de ces traitements… Si nécessaire, et si vous le souhaitez bien sûr, un accompagnement téléphonique sur plusieurs rendez-vous avec le/la même écoutant-e pourra vous être proposé.
Vous pouvez aussi choisir de rencontrer un-e psychologue, un-e psychiatre ou un-e psychothérapeute. Pour cela vous pouvez passer par votre médecin, votre pharmacien, une infirmière ou un professionnel de santé qui connaît un peu le réseau pour vous orienter.
Parfois aussi on connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un qui a vu un-e psy avec lequel ça s’est bien passé ! Une orientation se fait aussi comme ça.
Un psy ? Quel psy ?
Psychologue, psychiatre, psychothérapeute : qui fait quoi ? à qui puis-je m’adresser ? Il n’est pas toujours facile de le savoir, d’autant que certains professionnels ont plusieurs casquettes. Un-e psychiatre peut aussi être psychothérapeute, mais pas toujours.
Est-ce qu’on va me donner des médicaments ?
Chaque situation est différente. Une aide médicamenteuse peut être utile à certains moments ou de manière plus durable.
Ce qui compte c’est de se sentir en confiance face à un-e professionnel-le. Si vous ne « sentez » pas la personne, si vous estimez que vous n’en retirez pas le bénéfice escompté, vous pouvez le lui dire ou bien changer d’interlocuteur. Un soutien psy ou une thérapie, c’est un partenariat.
Pour en savoir plus : Psycom
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