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J’ai mal partout

Mis à jour le 03/08/2023 | Publié le 25/07/2019

A moins d’avoir fait 6 heures de sport ou d’avoir eu un accident, il n’est pas normal d’avoir mal partout. Encore un problème qui va se régler chez le médecin traitant. Mais autant l’aider à faire le bon diagnostic.

Avant toute chose, il faut prendre son thermomètre et rechercher la fièvre, même si on n’a pas l’impression d’en avoir. En cas de fièvre, prendre son téléphone et en parler au médecin traitant.

Ensuite, être à l’écoute de sa douleur : généralisée, ou localisée ? Ca brûle, ça serre, ça transperce ? La douleur est-elle venue brutalement ou progressivement ? Vite ou lentement ?

Y a-t-il d’autres signes ? Essoufflement, malaise général, éruption ? Plus il y a de signes associés, plus cela doit être pris au sérieux.

Quel est le contexte de l’infection par le VIH ? Bien sûr, en cas de CD4 bas (en dessous de 200/mm3 ou de 15 %), les choses doivent d’emblée être prises en main. Si, en plus, ces douleurs sont associées à des vomissements, des maux de tête violents, une fièvre, des troubles de concentration, une intolérance à la lumière, il vaut mieux appeler directement l’hôpital, ou le SAMU (le 15) si ça ne répond pas.

Si l’on vient de commencer un traitement, il faut prendre contact le plus rapidement possible avec le prescripteur ou avec son médecin traitant.

Lorsqu’on est déjà sous traitement, il y a une douleur qui doit aussitôt donner l’alerte : c’est la douleur dans la poitrine, surtout lorsqu’elle se situe devant, au milieu et un peu à gauche et qu’elle lance dans le bras gauche ou la mâchoire… Et qu’en plus, on fume et qu’on a du cholestérol. Ca peut être le cœur. Et là, on appelle directement le SAMU (le 15 ).

Rassurez-vous : la plupart des douleurs diffuses ne sont que l’expression d’affections saisonnières. Mais celles-ci « consomment » de l’immunité, et peuvent se confondre avec des pathologies plus graves. Pas la peine de faire durer… Une consultation rapide calmera le jeu, et les douleurs…