Les candidoses
Les mycoses : des champignons très répandus
Quelle est l’origine d’une candidose ?
La candidose est une affection liée à un déséquilibre de la flore vaginale ou œsophagienne provoquée par un champignon de type levure, appelé Candida albicans.
Les candidoses vaginales sont des affections extrêmement répandues, pas du tout spécifiques du sida ou de l’infection par le VIH. Par contre leur fréquence ou leur évolution sont aggravées par la baisse des défenses immunitaires.
Quels sont les symptômes d’une candidose ?
Chez la femme, la mycose peut provoquer une irritation vaginale (parfois douloureuse), des démangeaisons, ainsi que des pertes inodores qui ressemblent à du lait caillé. La vulve prend aussi un aspect rouge très vif, comme vernissée.
Chez l’homme, les symptômes sont assez similaires avec un gland irrité, rouge et des écoulements.
Ces symptômes apparaissent quand il y a un déséquilibre de la flore vaginale, buccale ou œsophagienne.
Les candidoses vaginales sont des affections extrêmement répandues, pas du tout spécifiques du sida ou de l’infection par le VIH. Par contre leur fréquence ou leur évolution sont aggravées par la baisse des défenses immunitaires.
Comment se transmet la mycose ?
La candidose n’est pas une infection sexuellement transmissible (IST) mais elle peut réapparaitre lors de rapports sexuels. A noter que, sous sa forme buccale, la candidose n’est pas provoquée par la fellation, ni transmise par ce biais.
Candidose et VIH
Avant l’arrivée des antirétroviraux hautement actifs (trithérapies et autres), les candidoses constituaient les infections les plus fréquentes chez les patients infectés par le VIH ayant un taux de lymphocytes CD4<35O/mm3.
Les mycoses peuvent survenir à tous les stades de l’infection à VIH. Toutefois la fréquence de survenue de la candidose oropharyngée augmente au fur et à mesure de la diminution du taux de lymphocytes CD4 et surtout en dessous de 350 CD4
La candidose oropharyngée récidivante est classante stade B (classification CDC de 1993).
En présence d’un déficit immunitaire important, il existe un risque de survenue de formes viscérales de la candidose, essentiellement œsophagienne, exceptionnellement pulmonaire. Ces localisations rendent la maladie classante sida (stade C de la classification CDC).
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