Et si je bois ?
La consommation problématique d’alcool concerne 16 % des personnes suivies.
Dans l’étude transversale française VESPA, 27 % des sujets traités par ARV présentaient une consommation à risque d’alcool et 9, 4 % des épisodes réguliers d’alcoolisation massive.
Le maintien d’une consommation excessive d’alcool est associé à une moins bonne observance au traitement antirétroviral, à la progression de la maladie, une moins bonne réponse au traitement et plus de pratiques à risques lors de l’usage de drogues ou des pratiques sexuelles. Elle accroît par ailleurs la toxicité des antirétroviraux. Elle justifie donc d’un repérage au moindre doute à l’aide d’outils simples et de l’examen clinique.
Savoir où on en est avec l’alcool
Le questionnaire AUDIT, développé sous l’égide de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), permet de calculer son score de dépendance à l’alcool.
Si le score s’établit :
- entre 0 et 8, le test n’évoque pas une consommation excessive,
- entre 9 et 12, le test évoque une consommation excessive d’alcool,
- au-delà de 13, le test indique une dépendance à l’alcool.
Que faire en cas de consommation excessive ?
Il est possible de se faire aider en prenant contact, par exemple, avec :
- un Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA),
- Alcool Info Service au 0 980 980 930 (de 8h à 2h)
Sources :
Prise en charge du VIH – Recommandations du groupe d’experts
VIH et alcool : des études importantes, des recommandations à minima – Août 2016
L’alcool dans l’infection VIH. Dr Camille Fontaine – SWAPS (p. 14) – N° 62 – 2011
Vous avez des questions ?