Le cancer anal ou cancer de l’anus
En France, chez les PVVIH, le cancer de l’anus est le 3ème cancer le plus fréquent chez l’homme et le 7ème chez la femme. Le fait de prendre un traitement antirétroviral ne diminue pas le risque de lésion anale liée aux papillomavirus (HPV).
L’infection par le VIH favorise la persistance des virus HPV au niveau de la muqueuse ano-génitale (col de l’utérus et anus en particulier) ainsi que l’apparition de lésions bénignes (condylomes) et/ou de lésions précancéreuses (dysplasie), qui peuvent évoluer en cancer.
Le diagnostic se fait par frottis anal et confirmation par des biopsies dirigées sous anuscopie.
Le traitement dépend de la localisation et de l’étendue des lésions
Un bilan dit d’extension est réalisé afin de classer cette tumeur selon la classification appelée TNM (classification indiquant la taille et l’étendue du cancer). Il comporte un examen clinique, un bilan biologique, une IRM et/ou une échographie,un scanner et/ou un TEP-scanner.
Dans les formes de cancer très localisées, la chirurgie seule peut être proposée. Parfois une radiothérapie seule ou une association radio-chimiothérapie.
En cas d’échec du traitement local, une intervention chirurgicale retirant complétement l’anus avec la mise en place d’un anus artificiel (poche de colostomie) est réalisée.
Pour en savoir plus : Prise en charge du VIH – Recommandations du groupe d’experts (Rapport Morlat): Cancers
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