Cannabis (THC) et VIH
Lorsque le THC est utilisé en quantité modérée, il n’y a pas d’interaction significative avec les antiprotéases. Par contre le THC est largement utilisé (inhalation et ingestion) afin de stimuler l’appétit et de contrôler les nausées et vomissements.
Les usagers de cannabis débutant une thérapie antirétrovirale doivent être informés d’une possible accentuation des effets du THC.
L’impact du THC sur la phamacocinétique de CRIXIVAN® (indinavir, IP) et de VIRACEPT® (nelfinavir, IP) a été évalué au cours d’un essai randomisé versus placébo (patients stabilisés par ARV, à base de CRIXIVAN ® (Indinavir) ou de VIRACEPT ® (nelfinavir), recevant du THC, soit en cigarettes dosées à 3,95% de THC, soit en capsules à 2,5 mg de THC, soit avec un placébo, chacun 3 fois par jour).
Il a été observé une réduction significative de la concentration maximale d’indinavir(-14%) et du M8, le métabolite actif de VIRACEPT ® (nelfinavir) (-18%), lorsque le THC est fumé.
Cependant, les conséquences cliniques à long terme sont négligeables en particulier depuis l’introduction des traitements “boostés” par antiprotéase.
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CATIE Association entre la consommation intensive de marijuana et la diminution de l’activation du système immunitaire
Vih.org Et le cannabis thérapeutique ?
Source : Interactions between recreational drugs and antiretroviral ; Antoniou T., Tseng L., Ann. Pharmacother., 2002, 36, 15981613
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