Retraite et séropositivité
Séropositif, retraité et pauvre ?
Le recul de l’âge de la retraite a mis en lumière la vulnérabilité sociale et financière de nombreuses personnes, notamment celles dont la vie est impactée par une maladie chronique. Parmi elles, les personnes vivant avec le VIH qui ont souvent connu des périodes difficiles tant sur le plan médical que sur le plan social.
Actuellement, plus de la moitié des séropositifs est âgée d’au moins 50 ans, tandis que l’âge moyen de décès se situe autour de 62 ans. Certains minima sociaux comme l’ASPA (ex-Minimum Vieillesse) peuvent être utiles mais comment envisager une retraite à 64 ans lorsqu’on n’a pas pu cotiser et avoir tous les trimestres nécessaires à une retraite à taux plein ?
Au cours des années 80-90 les PVVIH ont souvent eu de gros problèmes de santé, avant que les traitements actuels ne soient mis en place. Les premiers traitements pouvaient aussi induire des effets secondaires importants, du fait de leur toxicité et de leur dosage. Tout cela a amené les séropos à devoir arrêté de travailler, à se retrouver au chômage ou au RSA, ou à sortir du système social. Or, être au RSA ou au chômage ne permet pas d’engranger des droits à la retraite.
A tout cela, il faut ajouter les autres maladies et comorbités qui peuvent affecter les séropositifs de longue date et qui les fragilisent encore davantage.
Dans ce contexte, comment ne pas être inquiet pour ses conditions de vie à partir d’un certain âge et lors de sa retraite ?
A ce sujet, vous pouvez retrouver l’interview de Cédric Daniel d’ Actions-Traitements sur le podcast de l’émission Vivre avec le VIH « Quelle retraite pour les séropos ? » .
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