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Dépister tôt, traiter tôt pour se passer du traitement contre le VIH

Une recherche confirme l’intérêt d’un traitement précoce contre le VIH

Publié le 24/01/2024

Plus le traitement contre le VIH est commencé tôt, plus grandes sont les chances de rester en bonne santé. Dans certains cas, encore très rares pour le moment, on peut essayer d’arrêter les antirétroviraux.

En particulier, certains patients sont dits « guéris » , Mais les situations où des personnes contaminées par le VIH peuvent se passer de traitement restent exceptionnelles et surprenantes pour les médecins.

Dépister tôt le VIH permet de traiter rapidement

Jusqu’à présent on ne connaissait pas précisément les circonstances et les mécanismes qui permettent de contrôler l’infection après l’arrêt du traitement. L’Institut Pasteur, le CEA, l’Inserm, l’université Paris Cité et de l’université Paris-Saclay, ont mené avec l’institut Cochin une recherche sur le macaque chez qui la dynamique de l’infection est comparable à celle de l’humain.

Un groupe a reçu un traitement 4 semaines après le début de l’infection par le VIH et un autre groupe a reçu ce traitement 24 mois après la contamination. Les deux groupes ont pris le traitement pendant deux ans, puis ce traitement a été stoppé.

Résultat de l’étude : le traitement précoce favorise fortement le contrôle du virus après l’arrêt du traitement, en particulier grâce au développement des lymphocytes T CD8 « mémoire ». Ces cellules contrôlent de manière très efficace l’activité du virus en cas d’interruption du traitement. Plus le traitement est pris tardivement, moins cette réponse immunitaire est efficace.

Par contre ces résultats ne sont pas encore applicables à l’humain et en dehors d’un protocole de suivi qui reste à définir. Ils confirment aussi le rôle majeur du dépistage précoce qui permet de commencer un traitement le plus tôt possible.

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