Le dire à mes enfants ?
Les parents ne parlent pas forcément de leurs soucis de santé avec leurs enfants (jeunes ou moins jeunes). Ils ne veulent pas prendre le risque de les faire grandir dans un climat d’inquiétude, leur montrer que leurs parents peuvent tomber malades voire mourir. Par exemple, certains parents préfèrent évoquer le fait qu’ils ont une maladie les obligeant à prendre un traitement afin de pouvoir rester en forme.
Et les adolescents ?
Aux adolescents, on pourra parfois dire qu’on est séropositif et préciser ce que cela signifie. Mais il faut garder en tête que quel que soit son âge, un enfant a peur de perdre son parent, qu’il sera fragilisé par la révélation de cette maladie. Mieux vaut s’être bien préparé, attendre de pouvoir être soi-même et d’avoir assez d’assurance pour ne pas laisser son enfant rempli d’inquiétude.
Comment ça s’est passé ?…
Et s’il pose des questions sur le comment de la contamination. Doit-on lui répondre ? Non, pas forcément… C’est l’avantage et le rôle du parent de pouvoir mettre certaines limites et le droit de chacun de préserver son intimité.
Quand les enfants sont adultes, leurs peines et leurs peurs n’en sont pas moins grandes. Peut-être là aussi faudra-t-il faire face à leur inquiétude, leur révolte, leur reproche ou leur colère. Le VIH ne se transmettant pas dans la vie quotidienne, rien n’oblige à parler de sa séropositivité à ses enfants… On peut choisir de se taire ou bien attendre d’être prêt pour leur en parler.
On peut aussi se faire aider et accompagner par des professionnels comme les écoutant-es de SIS ou par des associations comme Dessine-moi un mouton ou le Comité des Familles.
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